Solidarité internationale
PREVENTION
FORMATION
URGENCE

Projet en cours
Le projet se déroule à Madagascar, un pays marqué par sa diversité culturelle et ses défis socio-économiques. Le district d'Ambanja est un district côtier, il est confronté à des risques accrus de noyades chez les enfants, notamment en raison de l'absence d'infrastructures aquatiques sécurisées et d'enseignement de la natation.
Les progrès de la lutte contre les noyades ont été inégaux. Au niveau mondial, neuf décès par noyade sur dix surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans la Région européenne de l’OMS, le taux de mortalité par noyade a baissé de 68 % entre 2000 et 2021, mais n’a baissé que de 3 % dans la Région africaine, qui affiche le taux le plus élevé de toutes les Régions, avec 5,6 décès pour 100 000 habitants.
La France a su être un acteur de la prévention depuis plusieurs dizaines années, en généralisant l’apprentissage de la natation à l’école et en développant le dispositif aisance aquatique.
C’est dans ce contexte que notre projet prend place, en visant à sensibiliser et éduquer les élèves. Les principaux problèmes que nous cherchons à résoudre sont :
- Chaque année, on enregistre environ 300 000 décès par noyade dans le monde.
- La noyade touche de manière disproportionnée les enfants et les jeunes. Les enfants de moins de 5 ans représentent près d’un quart de l’ensemble des décès par noyade.
- La noyade est la quatrième cause de décès chez les enfants âgés de 1 à 4 ans et la troisième cause de décès chez ceux âgés de 5 à 14 ans.
- 92 % des décès par noyade surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
- Les résolutions adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies et par l’organisation mondiale de la Santé fixent le cap pour les efforts mondiaux de prévention de la noyade.
Les progrès de la lutte contre les noyades ont été inégaux. Au niveau mondial, neuf décès par noyade sur dix surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans la Région européenne de l’OMS, le taux de mortalité par noyade a baissé de 68 % entre 2000 et 2021, mais n’a baissé que de 3 % dans la Région africaine, qui affiche le taux le plus élevé de toutes les Régions, avec 5,6 décès pour 100 000 habitants.
La France a su être un acteur de la prévention depuis plusieurs dizaines années, en généralisant l’apprentissage de la natation à l’école et en développant le dispositif aisance aquatique.
C’est dans ce contexte que notre projet prend place, en visant à sensibiliser et éduquer les élèves. Les principaux problèmes que nous cherchons à résoudre sont :
- Taux élevé de noyades chez les enfants : En raison du manque de compétences aquatiques et de la proximité des zones d'eau, de nombreux enfants sont exposés à des risques de noyade. Notre priorité est de réduire ces risques de noyades par l’éducation.
- Absence de compétence pour la prévention de la noyade : Les acteurs locaux ne sont pas compétents en la matière. Il conviendra de former des acteurs locaux à l’encadrement de l’aisance aquatique
- Absence de formation aux gestes de premiers secours : Beaucoup d’enfants et même d’adultes ignorent comment réagir en cas d'urgence, que ce soit une noyade ou un accident. En formant les enfants aux premiers secours et en formant des enseignants à l’enseignement du secourisme, nous garantirons une autonomie sur place.
Mission MADA 2025



JOUR 2
25 mai 2025 Addis-Abeba à Nosy Be
L'équipe ASES Cotentin/ADN Malagasy est arrivée à Nosy Be après une escale en Éthiopie ! Nous avons été accueillis à l'aéroport par le maire mais également le député et le préfet du district de Nosy Be qui nous ont souhaité la bienvenue à Madagascar et une bonne mission.
A partir de demain, nous commençons nos actions à Ambanja.
Visite de la prison et du lycée
Prise de contact avec les pompiers pour programmer les formations et également de l'école pour l'organisation de l'aisance aquatique.
Les dessins des maternelles de l'école Robert Doisneau sont bien arrivés à destination également 😊
Pourquoi des dessins ?
Avant de partir, Salomé s'est rendue dans la classe de moyenne et grande section de l'école Robert DOISNEAU, au-delà de l'intérêt culturel et pédagogique, le dessin fait partie du processus d'aisance aquatique.
Ils sont actuellement en cycle aisance aquatique à la piscine Téophile MAUPAS et en leur demandant de se dessiner à la piscine, on peut mieux comprendre leur expérience dans l'eau, peurs, réticences.
Les élèves de l'école primaire publique d'Ambanja auront également cette phase de dessin durant leur cycle d'aisance aquatique, ceux-ci seront partagés avec les élèves de l'école Robert DOISNEAU.
C'est tout l'intérêt de cette technique pédagogique, elle se fait sans matériel, au rythme de l'enfant et sans avoir besoin de grosses infrastructures.



Jour 3
Nosy Be & Ambanja
Début de la journée avec la visite de la prison de Nocy Be située à Helleville pour faire un état des lieux et des besoins du quartier des mineurs, des femmes et des adultes pour les missions à venir.
Transfert de Nocy Be à Ambanja pour Timothé, Franck & Salomé pour arriver là où nous serons les dix prochains jours. Nous commençons par rencontrer le commissaire et lui présentons l'objet de notre mission et les interventions prévues.
Puis direction le centre de secours pour une reprise de contact avec les pompiers et faire un bilan de l'année passée depuis la dernière venue de Thimothé. Passage à l'école primaire pour rencontrer la maîtresse et planifier l'aisance aquatique de la semaine prochaine. Deux classes devraient participer au projet soit 160 élèves de CM1-CM2.
L'après-midi se poursuit avec la visite du centre pénitentiaire de Ambanja également pour faire un état des lieux par rapport à l'année passée et pouvoir transmettre les informations au reste du groupe qui nous rejoindra d'ici 2 jours. Fin de la journée au lycée et programmation des formations en secourisme des prochains jours.
Une journée riche en émotion et en partage.
Le centre de secours d'Ambanja
Ce centre a été créé par des bénévoles de la Manche membres de l'association PHN suite à une première mission en 2011.
Des locaux ont été mis à disposition pour installer un centre de secours dans l'agglomération de 100 000 habitants autour de la ville d'Ambanja, qui en était jusqu'alors dépourvue. Cette mission a également permis d'acheminer un camion de lutte contre les incendies fourni par Areva NC La Hague.
En 2013, une 3eme mission a permis:
- d'achever la formation des pompiers
- l'installation d'un puit pour l'alimentation en eau
- l'aménagement de la caserne
Depuis, presque tous les ans, des bénévoles se relaient pour continuer à soutenir les sapeurs pompiers sur place, tout en aidant d'autres structures comme l'hôpital ou le lycée, au gré des demandes locales.
PHN a cessé toutes activités en 2017.
En 2019, ADN Malagasy fait parvenir une ambulance au centre de secours et la formation au secourisme des Sapeurs pompiers est effectuée par l'ASES Cotentin dont tous les membres fondateurs sont issus de PHN.



Jour 4
Ambanja
Début de la journée au centre de secours avec le rassemblement et la levée des drapeaux, avant de prendre la direction du lycée pour former la classe de seconde aux gestes qui sauvent.
Nous sommes présent pour épauler l'équipe de pompiers et co-animer les ateliers.
Aujourd'hui ce sont 60 élèves qui ont pu être formés, nous recommençons demain avec la 2ème classe.
L'après-midi a été consacrée aux pompiers et à la manipulation extincteur. Fridolis, le chef de centre a menée avec Timothé la formation continue.
Nous avons également fait un point sur les besoins matériel de la caserne.
En fin de journée nous sommes allés en repérage à la piscine pour préparer la session aisance aquatique de la semaine prochaine. Quelques ajustement semblent nécessaire avant la poursuite de la mission.
La lutte contre l'incendie à Madagascar
La lutte contre les incendies présente des défis uniques en raison de la géographie, du climat et de ses ressources limitées.
Particularités de la lutte contre les incendies à Madagascar
Les feux de brousse sont un phénomène récurrent à Madagascar, particulièrement pendant la saison sèche. Ces incendies peuvent être causés par des pratiques agricoles, des activités humaines négligentes ou des conditions météorologiques extrêmes. Les feux de brousse ont des impacts dévastateurs sur la biodiversité, les sols et les communautés locales.
Feu urbain
Les incendies urbains, bien que moins fréquents que les feux de brousse, posent également des défis importants. Les zones urbaines de Madagascar sont souvent densément peuplées et caractérisées par des constructions précaires. Les incendies urbains peuvent se propager rapidement et causer des pertes humaines et matérielles considérables.
Particularités de la lutte contre les incendies à Madagascar
- Biodiversité et écosystèmes uniques : Madagascar abrite une faune et une flore uniques au monde, avec un grand nombre d'espèces endémiques. Les feux de brousse, souvent utilisés pour l'agriculture sur brûlis, peuvent rapidement devenir incontrôlables et dévastateurs pour ces écosystèmes fragiles.
- Climat et saisons : Le climat de Madagascar est marqué par une saison sèche et une saison des pluies. La saison sèche, qui s'étend généralement d'avril à octobre, est particulièrement propice aux incendies en raison des températures élevées et de la végétation desséchée.
- Pratiques agricoles traditionnelles : L'agriculture sur brûlis, ou "tavy", est une pratique courante à Madagascar. Bien que cette méthode soit utilisée pour fertiliser les sols, elle est également une cause majeure de feux de brousse incontrôlés.
- Ressources limitées : Les services de lutte contre les incendies à Madagascar sont souvent sous-équipés et sous-financés. Le manque de matériel moderne, de formations adéquates et de personnel qualifié rend la lutte contre les incendies particulièrement difficile.
- Infrastructures insuffisantes : Les infrastructures de transport et de communication sont souvent limitées, surtout dans les zones rurales. Cela peut retarder l'intervention des pompiers et aggraver les dégâts causés par les incendies.
- Sensibilisation et éducation : La sensibilisation du public aux dangers des incendies et aux pratiques de prévention est insuffisante. De nombreuses communautés rurales ne sont pas conscientes des risques associés aux feux de brousse et aux incendies urbains.
Les feux de brousse sont un phénomène récurrent à Madagascar, particulièrement pendant la saison sèche. Ces incendies peuvent être causés par des pratiques agricoles, des activités humaines négligentes ou des conditions météorologiques extrêmes. Les feux de brousse ont des impacts dévastateurs sur la biodiversité, les sols et les communautés locales.
Feu urbain
Les incendies urbains, bien que moins fréquents que les feux de brousse, posent également des défis importants. Les zones urbaines de Madagascar sont souvent densément peuplées et caractérisées par des constructions précaires. Les incendies urbains peuvent se propager rapidement et causer des pertes humaines et matérielles considérables.



Jour 5
Ambanja
Deuxième matinée de formation aux gestes qui sauvent avec les lycéens. 80 élèves de première ont pu être formés ce matin en partenariat avec les pompiers d'Ambanja. Répartis en groupe de 20, les thématiques suivantes ont été abordées : hémorragie, étouffement, inconscience, brûlure et arrêt cardiaque.
Nous avons été rejoint le midi par le groupe de la mission médicale & logistique.
L'après-midi a été consacrée aux services publiques et aux associations du district avec une formation aux premiers secours pour les futurs pompiers, la police nationale et la croix rouge menée par Timothé au centre de secours.
Salomé est allée rencontrer le directeur de l'école primaire pour la suite de la mission et l'aisance aquatique. Puis rencontre avec les élus, Mr Ibrahim le premier adjoint au maire nous a reçu ainsi que le général de division responsable de la police municipale & des pompiers.
La visite s'est poursuivie avec un entretien en présence du commissaire, puis nous avons pris la direction de la léproserie.
Nous avons été accueilli par Soeur Jacqueline, 86 ans, maître de lieux et présente dans l'établissement depuis 50ans. Une rencontre divine et enrichissante, une personne indispensable à Ambanja pour la population et la santé publique.
De son côté, Franck a pu commencer à traiter les images du jour et le montage pour vous offrir ces belles vidéos. La journée s'est clôturée avec le debrifieng des 5 premiers jours et la planification de la semaine à suivre. Bien que le plan de mission soit établi à l'avance, l'adaptabilité est de mise pour toute l'équipe !
La formation aux gestes qui sauvent
Rien qu'en France on estime à 11 000 000 le nombre d'accident de la vie courante, dont 4 500 000 finissent aux urgences et 61 000 par un décés.
La formation aux gestes qui sauvent est donc cruciale, d'autant plus dans les pays en voie de développement où bien souvent l'accès à un service d'urgence peut demander plusieurs heures. Celle-ci permet donc de:Sauver des Vies
Les gestes qui sauvent, comme la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), l'utilisation d'un défibrillateur automatique externe (DAE), et les techniques de premiers secours, peuvent faire la différence entre la vie et la mort dans des situations d'urgence.
Réduire les Séquelles
Une intervention rapide et appropriée peut réduire les séquelles physiques et psychologiques des victimes. Par exemple, une intervention rapide en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC) peut minimiser les dommages cérébraux.
L'Autonomie et la Confiance
La formation aux gestes qui sauvent donne aux individus la confiance et les compétences nécessaires pour agir en cas d'urgence, plutôt que de rester passifs ou paniqués.
La Sécurité au Quotidien
Les accidents domestiques, les accidents de la route, et les urgences médicales peuvent survenir à tout moment. Être formé aux gestes qui sauvent permet de réagir efficacement dans ces situations.
La Sensibilisation aux Risques
La formation aux gestes qui sauvent inclut souvent une sensibilisation aux risques et aux mesures de prévention, ce qui peut aider à éviter des accidents et des situations d'urgence.
Les gestes qui sauvent, comme la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), l'utilisation d'un défibrillateur automatique externe (DAE), et les techniques de premiers secours, peuvent faire la différence entre la vie et la mort dans des situations d'urgence.
Réduire les Séquelles
Une intervention rapide et appropriée peut réduire les séquelles physiques et psychologiques des victimes. Par exemple, une intervention rapide en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC) peut minimiser les dommages cérébraux.
L'Autonomie et la Confiance
La formation aux gestes qui sauvent donne aux individus la confiance et les compétences nécessaires pour agir en cas d'urgence, plutôt que de rester passifs ou paniqués.
La Sécurité au Quotidien
Les accidents domestiques, les accidents de la route, et les urgences médicales peuvent survenir à tout moment. Être formé aux gestes qui sauvent permet de réagir efficacement dans ces situations.
La Sensibilisation aux Risques
La formation aux gestes qui sauvent inclut souvent une sensibilisation aux risques et aux mesures de prévention, ce qui peut aider à éviter des accidents et des situations d'urgence.
La Préparation aux Catastrophes
En cas de catastrophes naturelles ou d'urgences à grande échelle, les personnes formées aux gestes qui sauvent peuvent jouer un rôle crucial dans les efforts de secours et de récupération.



Jour 6
Amabnja & Ankify
Départ du centre de secours pour la plage d'Ankify à 1h00 de taxi brousse avec 16 pompiers et 2 journalistes locaux.
Sauvetage sportif et sauvetage opérationnel au programme de la matinée. Bouée-tube, sortie d'eau et manœuvre plan dur.
Retour à Ambanja en milieu d'après-midi, montage vidéo pour Franck et préparation de la journée de Vendredi pour Timothé et Salomé



Jour 7
Ambanja
Debut de la journée sur les chapeaux de roues avec la dernière formation d'initiation aux premiers secours pour les gardiens de l'administration pénitentiaire au centre de secours. Puis visite au district où nous avons été reçu par le Chef, l'équivalent du préfet en France.
Nous avons présenté les deux associations et nos missions. Retour au centre de secours pour préparer la cérémonie de remise des certificats de la fin de journée. Nous sommes ensuite partis à la piscine pour préparer la semaine prochaine.
Le début de l'après-midi a été consacré à la rédaction des attestations avec l'aide des copains de ADN Malagasy puis place à la cérémonie ! Au total plus de 200 diplômes ont été remis aux pompiers, lycéens, policiers, gardiens et bénévoles de la croix rouge, tous réunis au centre de secours.
Les représentants des autorités locales ainsi que les journalistes étaient présent pour cette célébration et marquer la fin de cette première semaine de formation !
Ce soir nous disons au revoir à Timothé qui rentre à la réunion et demain nous irons au dispensaire pour venir en renfort à l'équipe médicale.



Jour 8
Ambolikapiky & Ambanja
Ce matin Timothé est reparti à la Réunion pendant que nous nous sommes préparés pour passer la journée dans le village d'Ambolikapiky situé à 30min de Ambanja.
Le dispensaire du jour a été installé dans le bâtiment servant d'école.
Franck a pu échanger avec les membres de la mission médicale d'ADN Malagasy.
Salomé a participé aux inscriptions ainsi qu'à la distribution des médicaments auprès des patients.
L'équipe logistique a poursuivi les travaux dans la prison de Ambanja pour équiper le dortoir des mineurs de lits superposés.
Une journée intense autant sur le plan physique qu'émotionnel pour toute l'équipe. Demain journée de repos pour pouvoir continuer la mission lundi.
Veloma !
Le système de santé à Madagascar
1. Infrastructures et Accès aux Soins :
- Rudimentaires et inégalitaires : Les infrastructures hospitalières sont souvent rudimentaires et loin des standards européens. L'accès aux soins est particulièrement difficile pour la population rurale (environ 66% de la population totale).
- Hôpitaux publics et cliniques privées : Il existe une douzaine d'hôpitaux publics à Madagascar, dont environ cinq sont situés dans la capitale, Antananarivo. En complément, une quinzaine de cliniques privées et d'espaces médicaux sont présents, principalement dans la capitale, offrant des services plus conformes aux standards internationaux, mais à des coûts plus élevés.
- Services d'urgence : Dans les hôpitaux publics, les services d'urgence sont généralement gratuits, et les patients en difficulté financière peuvent bénéficier de contributions réduites pour les soins.
- Dispensaires et centres de santé communautaires : Pour pallier le manque d'accès aux soins, notamment en milieu rural, des dispensaires et des centres de santé communautaires existent. Les agents communautaires jouent un rôle crucial en facilitant les premiers soins et l'accès à l'information sanitaire pour les populations isolées.
- Faible densité de médecins : La densité de médecins à Madagascar est très faible, avec environ 0,195 médecin pour 1000 habitants en 2018 (Banque Mondiale), ce qui est bien en deçà des normes internationales.
- Pénurie de personnel : L'insuffisance de personnel médical qualifié est un problème majeur, en particulier dans les zones rurales.
- Formation médicale : Les études de santé (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) sont longues. Des accords existent, comme celui entre le CERF (Collège des Enseignants en Radiologie de France) et Madagascar, pour former des médecins malgaches en surspécialités en France, afin de renforcer les compétences sur l'île.
3. Médicaments et Équipements :
- Pénuries fréquentes : Madagascar est régulièrement confrontée à des ruptures d'approvisionnement en médicaments essentiels. Des contraceptifs, corticoïdes et antihypertenseurs ont par exemple été introuvables. Les pénuries touchent également les médicaments pour enfants. Bien que des génériques puissent parfois remplacer des spécialités, la situation reste préoccupante.
- Matériel limité : Les agents communautaires, par exemple, manquent souvent de matériel et de médicaments, incitant les patients à chercher des soins ailleurs.
- Maladies transmissibles et non transmissibles : Le profil épidémiologique du pays est dominé par les maladies transmissibles (dont celles évitables par la vaccination) et non transmissibles.
- Mortalité maternelle : Le taux de mortalité maternelle est élevé (426/100 000 en 2022), et la proportion d'accouchements dans une structure sanitaire est faible (39%).
- Malnutrition : La malnutrition aiguë est un problème persistant, et des organisations comme Médecins du Monde mènent des actions de dépistage et de référencement des enfants affectés
- Charge de morbidité élevée : Madagascar fait face à une prévalence importante de maladies infectieuses (paludisme, VIH), de malnutrition, et à un taux élevé de mortalité maternelle et infantile. Les risques sanitaires sont exacerbés par des problèmes d'accès à l'eau potable et à l'assainissement.



Jour 9
Ambanja
Une nouvelle semaine commence à Madagascar, toujours dans la ville d'Ambanja avec comme objectif l'aisance aquatique !
Après quelques péripéties et moult rebondissements nous avons enfin une piscine accessible.
Ce matin le rendez-vous était donné à 8h00 à la caserne des pompiers pour aller ensuite échanger avec la directrice de l'école "le lauréat d'Ambanja".
Nous aurons donc la classe des 7/8ans.
Une fois les modalités validées, nous sommes allés au fleuve alimenter le camion citerne pour pouvoir remplir la piscine car elle était vide jusqu'à présent.
Une petite manipulation avec la motopompe et quelques achats plus tard nous revoilà à l'école pour la mise en eau de la piscine ainsi que sa sécurisation.
Veloma !



Jour 10
Ambanja
Aujourd'hui c'est piscine !
Nous avons commencé l'aisance aquatique à l'école "Le petit Lauréat d'Ambanja" avec la classe des 7/8ans.
Les enfants sont répartis en deux groupes car toutes la classe ne passe pas en même temps dans le bassin. Nous avons fait des séances de 30 minutes le matin et 40 minutes l'après-midi car même s'il fait chaud à l'extérieur, l'eau n'est pas chauffée et ils se refroidissent rapidement !
La piscine est remplie avec l'eau du fleuve d'où sa couleur sédimentée mais nous l'avons traité avant d'y mettre les enfants.
Néanmoins nous avons vidé la piscine le soir pour remettre de l'eau du puit de l'école, qui nous l'a proposé après cette première journée. Elle devrait être plus claire demain.
La directrice nous a également demandé s'il était possible que les 5/6 ans puissent également bénéficier des cours, suite à une rébellion de ceux-ci, donc dès demain nous aurons une nouvelles classe et ce jusqu'à jeudi, alors que l'école devait être initialement fermée car c'est la veille de l'Aïd Al Adha, qui a lieu le 6 juin cette année.



Jour 12
Ambanja
Dernière journée de l'aisance aquatique à Madagascar au sein de l'école "Le Lauréat d'Ambanja".
Après la séance du matin nous avons préparé les diplômes pour la cérémonie de l'après-midi. La directrice, la maîtresse et les enfants avaient préparé la cour de l'école pour la cérémonie et étaient en habits de lumière !
Nous avons clôturé cette semaine dans la bonne humeur et en dansant tous ensemble. Cette fin de journée marque non seulement la fin de l'aisance aquatique mais également la fin de notre mission humanitaire à Ambanja pour l'année 2025.
Le résumé de notre mission de 15 jours :
- 200 personnes formées aux gestes de premiers secours (lycéens, policiers, pompiers, croix rouge, administration pénitentiaire)
- formation manipulation extincteur + sauvetage sportif avec les pompiers
- cérémonie de remise des diplômes avec la présence des autorités + les copains d'ADN Malagasy 2ème semaine
- 34 enfants de 6 à 8 ans formés à l'aisance aquatique avec l'école "Le Lauréat d'Ambanja" sur 6 séances
- une motopompe fonctionnelle pour les pompiers
- inventaire des besoins matériel et de formation au centre de secours
- cérémonie de remise des diplômes et danse d'au-revoir !